Dans un monde toujours plus complexe et incertain, il semble difficile d’agir sur les causes ou les conséquences des crises. L’échappatoire serait donc d’agir sur la dernière chose qui semble sous notre contrôle : nous-même, et plus précisément sur notre façon de voir les choses. Grâce à la résilience, la crise devient la chance de sortir de sa zone de confort, de se découvrir plus intensément et de s’approcher un peu plus de sa raison d’être.
La résilience est surtout un processus de réparation-transformation qui doit être accompagné, soutenu pour aller vers un nouvel état dans lequel les malheurs et crises ne sont pas oubliés.
En même temps, dans un monde qui se veut plus durable, il semble temps de passer d’une approche réactive de la réparation à une approche proactive de prévention et de renforcement. Les connaissances en neurosciences, les outils de simulation et les solutions digitales de mesures et d’analyse convergent en ce moment pour répondre à cette problématique.
Un des principaux leviers d’action vers une amélioration de la résilience de manière proactive est la mise en situation dans un environnement sécurisé. L’équipe est sciemment immergée dans une situation inconnue et déstabilisante pendant laquelle sont collectés des paramètres biométriques et des informations contextuelles. Grâce aux environnements virtuels immersifs (tels que la Réalité virtuelle « #FreeRoam ») il est possible de simuler la même situation à plusieurs reprises pour des équipes jusqu’à 8 personnes. Grâce aux données, les participants peuvent s’auto-évaluer et quantifier leur progression individuelle et collective.
Ces simulations aident aussi les équipes à identifier et prioriser les éléments clés à prendre en considération avant la crise :
1) Distinguer les 3 niveaux de résilience : individuelle, collective et organisationnelle.
2) Formaliser des processus de détection des débuts de crise : analyses des signaux faibles, gestion des risques.
3) Former les personnes ressources, les « tuteurs de résilience » pour qu’ils soient prêts à rappeler le sens des missions, à faire preuve d’empathie et à renforcer l’esprit d’équipe.
4) Développer une culture du feedback, de la transparence, de la diversité, de l’innovation et de l’amélioration continue.
5) Mettre en place des zones de récupération physique, mentale et émotionnelle telles que la pratique de l’art ou l’engagement sociétal.
Avec un écosystème de managers d’équipes, de thérapeutes, de coachs, d’experts de la données et des solutions immersives nous travaillons à la convergence de solutions au service d’équipes plus robustes et plus performantes dans des environnements de crises et d’incertitudes. Contactez moi si cette approche vous intéresse ou que vous voudriez l’expérimenter avec vos équipes.
Merci à Nicolas Petit, Marion Genot, Xavier Toussaint, Didier Danneau, François Lambotte, Kennedy Gultekin, Yassine Ben Abdelkader